CE QUE LE SNUIPP ET LA FSU ONT GAGNÉ
- un calendrier plus resserré avec des augmentations indiciaires de 2017 à 2019 (reporté à 2020 et 2021 pour la création d’un nouvel échelon)
- une cadence unique au sein de la classe normale (sauf au 6e et au 8e échelon)
- l’engagement du ministère de garantir l’accès de tous à la hors classe à terme avec publication des textes au printemps 2017
- une hausse du nombre de PE accédant à la hors-classe, en convergence avec le taux du second degré, d’ici à 2020
- un barème national avec un tableau d’avancement qui prend en compte l’ancienneté pour l’accès à la hors classe
- des promotions qui tiennent compte de la répartition femmes/hommes parmi les promouvables alors que les femmes étaient particulièrement désavantagées jusqu’à maintenant
- un cadrage national du déroulement des rendez-vous de carrière
- l’abandon d’un bilan professionnel à envoyer à l’ien avant chaque rendez-vous de carrière, remplacé par un guide de préparation à l’entretien
- les visites de l’ien se feront notamment en début de carrière avec des objectifs de conseil et de formation déconnectées de l’avancement
- ces visites sous le nom d’accompagnement auront lieu à la demande de l’enseignant ou sur proposition de l’ien, sans qu’elles ne soient imposées
CE QUE LE SNUIPP-FSU A PORTÉ POUR LES DISCUSSIONS À VENIR
- la nécessité d’un barème dans lequel l’ancienneté sera déterminante par rapport à l’avis de l’IEN pour permettre à tous et toutes d’accéder à la hors classe dans un souci de justice
- une clause d’automaticité pour permettre à toutes et tous de terminer leur carrière à la hors-classe notamment les enseignants ayant une « double carrière », instituteur puis PE.
CE QUE REVENDIQUE LE SNUIPP-FSU PLUS GÉNÉRALEMENT
- des mesures de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat s’accompagnant de négociations annuelles qui permettent de revaloriser régulièrement la valeur du point d’indice en fonction de l’inflation
- une forte revalorisation des débuts de carrière
- des rémunérations comparables aux cadres de la fonction publique et aux enseignants de l’OCDE
- un avancement au rythme le plus rapide pour toutes et tous avec un déroulement de carrière où la durée maximale dans l’échelon est de 3 ans
- une déconnexion complète de l’évaluation et de l’avancement
- l’intégration de toutes les indemnités dans le salaire sous forme indiciaire
- la possibilité pour toutes et tous de dérouler une carrière sans obstacle de grade avec une seule grille indiciaire et un indice terminal 1000
- le refus de la classe exceptionnelle qui n’est pas accessible à tous, va diviser les personnels et renforcer le management
- la suppression des inégalités de rémunération et de carrière entre hommes et femmes